Le plus grand plaisir des senior trainer-coachs de BAO Elan Vital c’est de transmettre.
Quand on additionne les années sur cette terre de l’équipe de base on arrive à plus de 343 ans. En rajoutant le backoffice, ça fait encore un bon siècle en plus.
Nous donnons ci-dessous la parole à des trentenaires en devenir. Aux générations après nous.
A ces deux jeune femmes, Tiffani et Louise, jeunes en âge mais qui ont toutefois eu leur lot de challenges et de blessures. Elles se sont frottées à la Vie et ont pu transformer le plomb er or.
Elles ont pu transmuter les épreuves en source de compassion envers elles et envers toutes les personnes qu’elles rencontreront sur le chemin professionnel, familial et social. Ceci grâce à leur courage.
J’ai une admiration immense pour ces deux femmes, plus jeune que la plus jeune de mes filles qui a 34 ans cette année. Et pour toutes les personnes qui suivent nos programmes d’ailleurs mais en particulier pour cette génération dite Z née avec le numérique et les Centennials qui ont vu le jour au début du nouveau millénnaire.
Leur résilience et leur motivation, leur good spirit et leur bon sens donne espoir dans le monde de demain, même si pour le moment la santé mentale et le burnout (Tiffani nous en parlera) sont un enjeu majeur pour la jeunesse ..sans mentionner d’autres dangers qui font rage en ce printemps 2024.
Perpétuer et changer, maintenir et enrichir, casser les codes …et ensemble réinventer la société humaine : c’est aux ancien.ne.s d’allèger le chemin de celles et ceux qui construisent Demain.
Merci aux Jeunes qui acceptent de s’approprier les enseignements perpétués par les générations qui nous ont inspiré.e.s nous aussi.
Il est dit en Afrique que quand les jeunes ne se sentent pas entendus, quand ils sont accueillis avec froideur par le village, ils le brûleront pour se réchauffer.
Ecoutons nos jeunes et ouvrons-nous à leur sagesse. Le reverse mentoring est un cadeau! Prête pour le futur nous dit Louise!
La lecture des rapports de progression de chaque participant.e cru 2024 a été un honneur. C’est une joie de lire comment chaque personne a perçu le bout de chemin chez nous.
Merci à Louise et Tiffani de permettre la publication. – Daniëlle De Wilde
“Prends soin de toi, les autres ne le feront pas à ta place.” – par Tiffani Biot
“En septembre 2022, je me rends avec ma meilleure amie à la séance d’information. Je suis dans une période où je ne m’y retrouve plus au niveau professionnel et je me dis que l’expérience de formation arrive à un moment de ma vie où j’en ai le plus besoin. Je suis dans un état de tourbillon émotionnel et cela fait plusieurs semaines que cette boule au ventre ne me quitte plus, que cette colère et cette tristesse sont présents en permanence, que mon sommeil n’est plus réparateur, je suis l’ombre de moi-même… Après une discussion avec ma meilleure amie ce soir-là, une décision difficile s’impose à moi … aller chez mon médecin et faire une pause professionnelle. Vient alors en moi ce sentiment de culpabilité, culpabilité de demander à mes collègues de me remplacer alors qu’eux aussi ne sont pas au meilleur de leur forme. Malgré cette tourmente émotionnelle, je sais … je sais que m’accorder cette pause est nécessaire.”
“Le diagnostic tombe : « tu es en burn-out Tiffani ». Bien que je m’en doute, cette annonce me fait l’effet d’une bombe et me soulage par la même occasion. Ce mot me fait peur, me tétanise et en même temps me permet d’être reconnue dans ma douleur et m’invite à me dire que ce que je vis est bien réel et n’est pas anodin.
Dans ce tourbillon d’émotions, commence pour moi l’aventure BAO Elan Vital en octobre 2022. Je me lance dans ce trajet Explorer et j’avoue que pour le 1er module, je me suis sentie vulnérable. Vulnérable d’exposer ma situation et mes émotions devant des inconnus, comme un sentiment de se mettre à nu.
A la fin de ces premiers deux jours, j’ai ressenti un sentiment de bienveillance et de non-jugement. J’ai pu discuter avec des personnes ayant vécu un burn-out également et d’un coup je me suis sentie moins seule, entourée, soulagée et j’ai vu cette lueur d’espoir. Je me suis dit « regarde Tiffani, s’ils ont pu le surmonter, toi aussi tu y arriveras ». Lors de ce module, j’ai rencontré une petite bulle d’oxygène, Stéphanie, une assistante coach qui m’accompagnera tout au long de mon chemin. Je respire un peu mieux, je sais, que lorsque le moment sera venu pour moi, je pourrai compter sur elle pour m’accompagner vers mon chemin de guérison.
Au fur et à mesure des modules, certaines choses me sont apparues comme des évidences, d’autres comme des prises de conscience mais tout cela, bien que toujours juste, n’était non sans difficultés.
Dans ce trajet, je fais peu à peu la connaissance de certains outils qui ont été marquants pour moi comme par exemple :
- Les cercles d’influence : j’ai compris que dans mon burn-out, j’avais également une part de responsabilité de ce qui m’est arrivé et que tout ne pouvait pas être mis sur le dos de ma responsable de service et de mon institution. Je me suis rendue compte que je n’étais pas une victime mais bien actrice de ma propre vie, que je n’étais responsable que de moi (mes émotions, mes actions) et qu’il était inutile de s’encombrer avec des responsabilités qui ne me concernait pas et sur lesquelles je ne pouvais rien changer. J’ai redéfini quelle était ma zone de choix. Petit à petit, j’ai commencé à lâcher prise sur ce quoi je n’avais pas de contrôle.
- Les valeurs : j’ai pu mettre au clair qu’elles étaient mes valeurs professionnelles et celles que j’estimais ne pas avoir rencontrées dans mon précédent travail. Celles pour lesquelles je ne ferai plus de compromis dans ma prochaine fonction.
- Les petites voix du passé et particulièrement le « sois forte » dans laquelle je me suis retrouvée pendant longtemps et qui m’a menée au burn-out. En effet, pendant plusieurs semaines voire des mois, je prenais sur moi, je ne montrais pas que je n’étais pas en forme, souvent fatiguée et en colère. Je tenais le coup pour ne pas laisser tomber les collègues et finalement je me suis épuisée et c’est moi que j’ai laissé tomber. Cette petite voix (sois forte) m’a également amenée à ne pas montrer ma sensibilité au travail et m’a conduit à enfouir et à cacher mes émotions. Affirmer ma sensibilité est pour moi un réel défi.
- Les états du moi ,surtout le parent critique dans lequel je ne pensais jamais me retrouver, et pourtant il s’est avéré que je pouvais me mettre dans cette position sans m’en rendre compte, notamment dans ma relation de couple. J’ai donc pris conscience qu’il était nécessaire d’y prêter attention.
- L’exercice du Kassala (blessure) : qui consistait à honorer sa blessure, la blessure d’abandon me concernant. Cet exercice a été pour moi difficile à réaliser et j’ai pu comprendre que, malgré ma conscience d’avoir cette blessure, j’ai eu du mal à accepter qu’elle soit encore présente et qu’elle générait en moi une émotion de colère. Petit à petit, je prends conscience que sa présence m’aide à tendre vers une autonomie affective.
- Le mouvement intuitif : cet exercice s’est révélé à moi comme une évidence. Guérir par le mouvement, la mise en action, évacuer les émotions bloquées et/ou désagréables. Ces dernières ont pu être libérées tant au niveau mental que corporel. Je savais déjà que la musique était pour moi une ressource mais cet outil est venu renforcer cela en y ajoutant un aspect corporel de libération.
- Le TAO : le Yin et de Yang. Avant mon burn-out, j’étais beaucoup dans le Yang, dans l’action, dans le faire et dans le fait d’avancer et très peu dans le Yin, dans l’«être », dans mon ressenti, dans mon corps, dans le fait de ne pas agir, dans la douceur et dans l’écoute de moi-même. Je n’étais pas équilibrée dans mes énergies et ce module m’a ouvert les yeux sur cet équilibre à atteindre pour se sentir bien et serein.
Mon chemin ne s’est pas arrêté là car en septembre 2023, mon trajet Discoverer a débuté. De ce trajet, je ne parlerais pas d’outils marquants mais plutôt d’une personne, un trainer-coach, qui grâce à un bon coup de pied bienveillant m’a permis de me mettre en action, de me réajuster face au chemin que je veux entreprendre et de me faire confiance dans ma nouvelle casquette de coach.
Tout au long de mon voyage intérieur chez BAO Elan Vital, j’ai acquis de nouvelles compétences et en ai amélioré d’autres comme par exemple :
- Une écoute active que j’ai pu nourrir pendant ces deux années via de nombreux exercices et mises en situation en petits groupes
- Une capacité à rebondir que j’ai pu affiner au cours de ces 2 cycles
- Une capacité à poser des questions ouvertes qui s’est développée au fur et à mesure du parcours
- Une intuition que j’ai su écouter et qui me guide dans mon questionnement de coach.
Aujourd’hui, je me sens à nouveau équilibrée, confiante dans mes choix et mes décisions. Je sais que ce chemin difficile, mais nécessaire, m’a permis de me réaligner et pour tout ce chemin parcouru, ce cadeau de moi à moi, je voudrais me dire MERCI.” – Tiffani Biot / Page FaceBook : “Au coeur de soi” : https://www.facebook.com/profile.php?id=61558660199708
“J’y vais juste pour voir, de toute façon, j’ai pas les moyens, ni l’âge pour ce genre de formation.
Mon évolution au travers des trajets BAO” – par Louise Charlier
“Je me souviens encore de la soirée info au BAO. J’y suis arrivée sans attente, avec curiosité. Le programme est présenté et je me sens chamboulée et émerveillée par une nouvelle perspective qui s’ouvre devant moi. C’est l’occasion d’approfondir un sujet qui me passionne depuis mon plus jeune âge : l’apprentissage de soi et des autres. Je dois avouer que même si j’étais enchantée à l’idée de faire cette formation, j’étais loin d’avoir compris dans quoi je m’engageais réellement…
J’ai entendu parler de cette formation juste après mon bachelier en communication. Première barrière à franchir : oser m’y inscrire. J’avais 23 ans, aujourd’hui 25, et la question de la légitimité se posait déjà. Après un échange avec une coach (externe) : dépassement de cette barrière : « au plus tôt tu approfondis le sujet, au plus tôt tu apprendras, si tu sens l’élan au fond de toi, tu as ta réponse. »
La décision est prise, je m’inscris. Une décision coûteuse pour les faibles revenus de ce moment-là, mais je sais que ce que ça m’apportera en retour n’a pas de prix.
Ayant traversé des périodes compliquées émotionnellement assez jeune, j’ai toujours été en recherche de compréhension sur mon fonctionnement, et sur celui de l’humain en général. La santé mentale est la cause qui me touche le plus. J’ai donc, très tôt, découvert cet univers au travers de lectures, rencontres et diverses formations courtes. Et je dois dire que cette formation a été l’expérience la plus forte et la plus impactante de ma vie.”
Explorer dans toute sa splendeur – Cycle Explorer
“Le développement personnel, c’est inconfortable. J’ai appris qu’évoluer est un choix. J’ai compris que se développer personnellement, c’est « enlever ses enveloppes ». Ce n’est pas mettre de côté ce qui nous déplait mais apprendre à vivre à ses côtés. Ce n’est pas enfuir ses peurs mais les prendre par la main et les écouter. Ce n’est pas devenir une meilleure personne mais une personne plus à l’écoute, plus empathique, plus amoureuse de la vie et des autres.
Ce qui a le plus été chamboulé dans ma vie et là ou je pense avoir le plus évolué, c’est au niveau de mes relations interpersonnelles. La notion de « carte du monde » a été transformatrice. Comprendre qu’on a chacun une représentation différente de la réalité m’a permis d’être immensément plus compréhensive par rapport aux autres et à leurs comportements. Les États du Moi m’ont également permis de mieux gérer les conflits.
Un élément qui m’a également fort marqué c’est la puissance du feedback. Pouvoir donner et recevoir du feedback de manière bienveillante et constructive m’aide également quotidiennement, que ce soit dans ma vie perso ou professionnelle (en plus de ça, c’est très bien vu d’en demander ;)).
Ce qui m’a marqué aussi dans cette formation c’est qu’on ne fait pas qu’apprendre les choses, comme c’est le cas dans la lecture d’un livre, mais on les vit. Et je pense qu’il n’y pas meilleur apprentissage que de les ressentir en soi, dans ses émotions et dans son corps.
Je finis ce cycle avec une meilleure connaissance de mon fonctionnement et de qui je suis dans mon entièreté. L’expérimentation et l’utilisation des outils dans ma vie quotidienne et leur impact direct sur celle-ci m’ont profondément convaincue de la puissance de la connaissance de soi et donc du coaching.
Je sors de ce cycle tellement satisfaite d’avoir tant appris sur moi-même que je sais très vite que je veux faire bénéficier d’autres personnes du même chemin. Je m’inscris au cycle Discoverer. Je souhaite devenir coach.”
Passer de l’outil à l’expérience – Cycle Discoverer
“Au début du second cycle, lors des premiers coachings, je me souviens avoir été bousculée par la difficulté de créer une conversation de coaching « fluide et naturelle ». Je devais réfléchir à chaque question et n’étais jamais convaincue que je partais dans la bonne direction. Je me souviens avoir le besoin de demander aux autres coachs de valider mes questions. Mon besoin de « résultats » prenait énormément de place, ce que le coaché ressentait. Je me mettais une pression telle que je me sentais très stressée à l’idée de coacher. Je me souviens également que la question de la « légitimité » de cette position de coach, était une difficulté très marquée. Enfin, le fait de ne pas pouvoir « conseiller » était également un élément marquant pour moi. J’avais tendance à naturellement proposer des solutions, sans même m’en rendre compte.
Petit à petit, j’ai décidé de lâcher prise sur ce besoin de résultats et de me concentrer sur la connexion avec la personne coachée. La peur du silence a disparue et j’ai réussi à mieux « rebondir » sur les mots .
En voyant certaines de mes questions, qui me venaient instinctivement, être impactantes , j’ai pris confiance en mon questionnement. La fluidité des questions a commencé à prendre place et mon évolution m’a permis de me sentir plus légitime. L’un des éléments qui m’a le plus marquée dernièrement c’est ma facilité à identifier et recadrer les croyances. Dans un premier temps, c’était compliqué pour moi de les identifier et je sens, qu’aujourd’hui, c’est devenu un réflexe, comme un voyant qui s’allume quand j’entends une croyance apparaitre. J’ai aussi découvert mon intuition en coaching, que j’avais du mal à suivre au début, car ma volonté de suivre des « règles » m’empêchait de lui faire confiance. Je pense qu’aujourd’hui c’est une force à laquelle je souhaite donner de plus en plus de place.
Aujourd’hui, mon besoin de résultats s’est fortement atténué. Les conversations me semblent beaucoup plus fluides. La légitimité prend sa place, à son rythme. Mon besoin de « trop réfléchir » est encore présent, mais je sens qu’au fur et à mesure de la pratique, il s’atténue.”
Reconnaissante et prête pour le futur
“Je suis arrivée dans cette formation pleine de croyances, hésitante, cherchant une place, cherchant une vision, avec très peu d’estime de moi. Et j’en ressors grandie, pleine d’amour pour la vie, pour l’humain, pleine d’outils et d’ambition. J’en ressors avec une nouvelle relation amoureuse, un nouveau lieu de vie, un nouveau boulot, une nouvelle relation aux autres… Je sens que chaque choix que j’effectue est plus conscient et plus aligné avec mes aspirations profondes. Je laisse plus de place à toutes les facettes qui font de moi ce que je suis et ai à cœur de continuer ce chemin. J’en ressors avec un mindset d’évolution, d’empathie et de volonté de partage afin de pouvoir transmettre, moi aussi, aux autres, ce qui m’a permis et me permet de de vivre plus sereinement, de jour en jour.
Je pourrais parler de tout ce que ça m’a apporté pendant des heures. Chaque outil est précieux et impactant. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Mais cette dernière année a été la plus enrichissante de ma vie et je la souhaite à qui veut s’aimer un peu plus fort et apprécier la beauté et la complexité des relations humaines.
Je me sens extrêmement reconnaissante et fière d’avoir eu l’occasion de vivre cette expérience et je m’engage à faire briller ses effets sur toutes les personnes que je serais amenée à coacher.” – Louise Charlier.
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