Le podcast m’est tombé dessus complètement par hasard alors que j’étais en pleine remise en question professionnelle et je m’en rendis compte bien plus tard – grâce au podcast d’ailleurs – en plein burn-out.
Je n’avais jamais entendu parler de podcast avant d’assister à une masterclass sur le sujet. Un heureux “hasard” de la vie, une intuition qui me dit: “Inscris-toi, tu pourrais peut-être apprendre quelque chose d’intéressant…”

J’ai alors découvert que les podcasts sont des émissions gratuites que vous pouvez télécharger et lire, comme une radio ou une série TV. Vous pouvez télécharger des épisodes de podcast individuels, ou vous abonner afin que les nouveaux épisodes soient automatiquement téléchargés dès leur parution. (Définition proposée par Apple)

Ce qui m’a parlé? Le podcast est idéal pour les personnes qui préfèrent rester anonymes sur le net. Ça me semblait parfait. J’avais besoin d’un nouveau défi dans ma vie et le podcast m’est apparu comme un bon moyen de passer à l’action, d’ouvrir une porte vers un nouveau champ des possibles avec un risque proche de zéro. Je me suis donc inscrite à une formation sur le podcasting.
Le projet a mijoté pendant quelques mois, avec l’un ou l’autre test avant que je me dégonfle. Qui étais-je pour prétendre avoir quelque chose d’intéressant à dire?

Le temps passant, mon projet professionnel commençait à prendre forme. J’ai choisi d’accompagner des femmes dans le parcours que je venais moi-même de réaliser: celui de réinventer sa vie professionnelle et de trouver sa place dans le monde. Je les amène, entre autres, à redécouvrir qui elles sont et à faire émerger les pépites qu’elles ont en elles, à clarifier leur projet de reconversion et à reprendre confiance pour passer à l’action.
Au cours de mes recherches, j’ai réalisé que beaucoup d’entre elles sortaient d’un burn-out (voire y étaient encore) et avaient besoin de se rassurer quant à leur avenir.
C’est là que l’idée du podcast est revenue, avec cette intention de partager des expériences positives et inspirantes de l’après burn-out en proposant des interviews de femmes ayant réussi ce shift. Et il faut l’avouer, cette idée de laisser la parole à mes invitées était plutôt confortable puisqu’elle me permettait de rester dans l’ombre.
Le podcast me semblait être aussi un bon moyen de faire connaître mes activités. Finalement pas d’anonymat mais un position plutôt confortable d’intervieweuse.

Sauf que très vite, je me suis rendu compte qu’à ce rythme-là, je ne devais pas compter sur ce podcast pour apporter mon expertise ou me faire connaître. J’ai donc, une nouvelle fois, décidé de sortir de ma zone de confort pour prendre la parole seule derrière le micro. Et de mettre en veilleuse mon syndrome de l’imposteur. Je sais maintenant que s’il ne me sera jamais possible de plaire à tout le monde, mes mots pourraient au moins toucher certaines personnes et que, dans ce cas, mon objectif serait atteint.

Cet outil puissant a fait un bon pendant le premier confinement puisque 66% des auditeurs français l’ont découvert à cette période alors qu’il a pourtant l’avantage d’être portable. En Belgique, selon les sources, le podcast serait consommé par 8 à 26% de la population (la marge est grande mais probablement dûe aux radios qui proposent leurs contenus en version podcast qui sont incluses ou non dans les stats). Le podcast s’écoute en voiture, à vélo ou dans les transports, en promenant son chien, en pliant le linge ou préparant le repas… Ne sollicitant que le sens de l’ouïe, il a l’avantage de laisser plus de place à l’imaginaire et à nos autres sens. Alors que le visio a remplacé nombre de rencontres en chair et en os, nous sommes désormais saturés par les écrans et aspirons à autre chose.
Le podcast est donc une belle alternative aux écrans. Outil d’apprentissage, de sensibilisation, de communication, de partage, d’inspiration… ses objectifs sont à peu près aussi nombreux que les podcasts eux-mêmes: apprendre une langue, écouter des histoires, développer de nouvelles compétences, que ce soit en cuisine ou en marketing digital, découvrir les secrets d’histoire ou la vie sexuelle des fourmis rouges d’Amazonie…. Ils permettent à leurs auteurs d’apporter leur touche personnelle, leur énergie et d’inviter les auditeur.trice.s dans leur univers.

Si mon podcast n’a encore que quelques semaines et que je n’ai que peu de recul sur son impact auprès des auditeur.trice.s, ces interviews m’ont permis de travailler des croyances, des a priori peut-être sur le burn-out et de prendre conscience que je n’y avais pas échappé. J’avais cette conviction que le burn-out démarre à ce moment fatidique où le corps lâche et qu’on est incapable de se lever le matin. Ces interviews m’ont permis de réaliser qu’il en existe toute une palette, qu’un burn-out n’est pas l’autre même s’ils ont de nombreux points communs. Du côté de mes invitées, elles me partagent l’effet quasi thérapeutique que ce moment passé ensemble a pu avoir sur elles. Comme si raconter leur histoire dans cette intention de la partager aux autres, de les inspirer, de leur donner de l’espoir, leur permettait de tourner la page et de s’alléger d’une charge. Rien que pour ça, cette expérience du podcasting aura valu d’être vécue!

http://nathaliewouters.be/podcast

Je suis Nathalie, maman de trois merveilleux garçons et mariée à un homme extraordinaire.​
Mon graduat en psychologie en poche, j’ai démarré mon parcours professionnel dans le social.
Au bout de quelques années, dégoûtée du mode « assistanat » et politique dans lequel je travaillais, j’ai opéré une première réorientation vers les Ressources Humaines.

J’ai pratiqué ce métier pendant près de 15 ans, dont les 8 dernières dans l’associatif. Une belle manière de réconcilier ma fibre sociale avec mes compétences en RH.

Pourtant, arrivée à la quarantaine, au bord du burnout, j’ai réalisé que mon engagement et mes valeurs ne suffisaient pas à avoir une vie professionnelle épanouie et que je ne pouvais plus continuer comme ça.

J’ai entamé un travail de développement personnel et d’introspection pour me reconnecter à ma nature et à mes aspirations profondes. Cette étape indispensable m’a permis d’identifier ce qui me nourrit et de répondre à un appel qui se faisait de plus en plus pressant, celui de trouver ma voie, mon alignement, ma juste place.

Mes expériences professionnelles m’ont amenée à devoir trouver des solutions aux problèmes des autres, à les porter et à en supporter la responsabilité. Or, j’ai toujours été convaincue que chaque personne a en elle le potentiel pour trouver ses propres ressources et qu’il suffit parfois d’un petit coup de pouce pour les faire émerger. Le coaching m’est donc apparu comme une évidence.

En février 2020, la magie est entrée dans ma vie lorsqu’une pluie de synchronicités m’est tombée sur la tête. L’univers m’invitait avec plus ou moins de force à me reconnecter à la nature, cette nature qui me passionne depuis mon plus jeune âge, et à mettre plus de spiritualité dans ma vie.

C’est ainsi que j’ai commencé à m’ouvrir à un nouveau champ des possibles. Je me suis formée au Reiki, à la communication intuitive, je m’intéresse aux approches chamaniques et à tout ce qui a trait à la reconnexion à la nature. Curieuse et avide d’apprendre, je découvre chaque jour de nouvelles pratiques, de nouvelles approches que je mets en pratique dans mes accompagnements.

Ceux-ci combinent donc différentes techniques, alliant la force des outils de coaching et la magie des techniques de développement personnel pour amener chaque femme qui l’a décidé à devenir la meilleure version d’elle-même et à réinventer sa vie professionnelle.

Categories: Blog, testimonials