Mes découvertes du parcours BAO-Elan Vital, préalables au saut dans l’hyperespace du coaching
Par Benoît Dumont
Depuis tout gamin, je suis fan de Star Wars. Au-delà de l’opposition entre le côté clair et le côté obscur de la Force, et conscient que tenter d’apprivoiser ces parts de nous-même fait partie d’un vrai chemin de vie, ce que j’aimerais illustrer ici, ce sont quelques épisodes de mon voyage intérieur lié au développement personnel, qui ont connu leur paroxysme durant ces deux années de formation au coaching chez BAO-Elan Vital.
J’ai aujourd’hui 48 ans. Certain.e.s diront qu’il s’agit d’un moment charnière : la fin d’une période avant le début d’un nouveau cycle. Depuis toujours, je me pose des questions, entre autres sur le fonctionnement humain. Adolescent, les livres de vulgarisation psychologique faisaient partie de mes lectures de vacances. Ma curiosité et ma soif de connaissances m’ont menées vers le développement personnel. Elles m’ont ensuite poussées, depuis une vingtaine d’années déjà, à suivre divers types de formations – parfois longues -, stages, expériences ou thérapies. Ma vie professionnelle m’a aussi apporté son lot de formations et de mises en contexte du même ordre, faisant grandir de plus en plus consciemment mon envie de faire du coaching.
Sur mon chemin de vie, voici 9 ans, s’est invité un burn-out, au terme duquel le désir de pratiquer le coaching est devenu explicit et a été soutenue par ma hiérarchie. J’ai alors pu embarquer dans un trajet de 6 jours centré sur l’attitude coach et accompagné d’outils fort utiles. J’avais déjà étudié et goûté concrètement au coaching quelques années auparavant, en étant devenu responsable d’une équipe au sein d’un département HR Learning & Development.
J’ai posé le pas suivant en plein Covid, il y presque 3 ans, lorsque j’ai postulé en interne pour la fonction de Coach Agile, avec la volonté de m’axer au moins autant sur la première partie de la dénomination que sur la seconde. Mon titre de fonction incluait le mot coach, mais il me manquait une série de choses : des outils (même si mon bagage en la matière était déjà bien réel), de la pratique en coaching de vie (ce que je faisais trop peu à mon goût dans mon milieu professionnel) et enfin, mais surtout, la croyance en ma légitimité comme coach de vie, et partant de là, le fait d’oser me présenter aussi comme tel en tant que professionnel.
C’est précisément tout cela que m’a apporté le trajet BAO-Elan Vital. Grâce aux formatrices et formateurs, grâce aux participant.e.s et grâce à la mise en pratique résolue des apprentissages avec des coaché.e.s.
Je les remercie toutes et tous, de même que mes proches pour leur soutien. M’affirmer en tant que coach ‘tout court’ auprès d’eux a aussi contribué à m’ancrer dans le rôle.
Durant ce parcours BAO – Elan Vital, j’ai entre autres découvert et expérimenté :
- que, en effet, on peut faire de très bons coachings en extérieur, sur le mode ‘promenade’, même sous la pluie ;
- que l’on peut se permettre dans son approche d’être ‘créatif’, pour peu que cette créativité soit au service de la personne coachée et en lien avec sa réalité ;
- que l’on peut oser ‘emmener’ une personne dans une proposition d’exercice, d’activité ou de réflexion, pour peu que l’on sente cela juste, et que dans un tel cas l’autre répond généralement très positivement ;
- que l’on met beaucoup de soi dans sa manière de coacher et que c’est très bien ainsi ;
- que l’on peut expérimenter un nouvel outil ou une nouvelle technique sans pour autant la maîtriser à 100%, et qu’il s’agit en même temps d’une belle occasion d’apprendre avant (en se préparant), pendant (en accueillant ce qui arrive) et après (en débriefant et en adaptant au besoin) ;
- et enfin, que montrer avec tact sa propre sensibilité permet parfois à la personne accompagnée de s’ouvrir elle-même un peu plus, sentant qu’elle a en face d’elle d’abord un être humain.
Au cours de la 2e année de formation, lors du trajet Discoverer, un burn-out m’a à nouveau rattrapé. Le week-end sur les émotions a servi de catalyseur. Alors que j’étais jusque-là fermé à l’expression de certaines émotions pour moi-même, à ma plus grande surprise, la formation m’a permis de les faire sortir, non sans me bouleverser. Durant ce même week-end, au détour d’une conversation que j’ai initiée, s’est également invitée la possibilité que je sois HP. Cette question était prégnante depuis quelques années et a continué à me retourner intérieurement. (J’ai entre-temps pris l’initiative de me faire ‘tester’, avec une réponse positive à la clé.) Un troisième élément m’a aussi remué à la même période, rajoutant sa charge émotionnelle aux deux premiers : ma hiérarchie m’annonçait qu’elle avait ajouté mon nom à la population ‘Corporate Talents’, concept associé là encore à une idée de ‘hauts potentiels’ version entreprise, soit des personnes que l’on souhaite faire monter en responsabilités. Et ce, au moment où je songeais à lancer une activité complémentaire en tant que coach.
Nous sommes mi-novembre 2022. En termes d’expériences et de ressentis, je suis comme propulsé dans une nouvelle galaxie.
Fin 2022, je ressens le besoin d’un vrai temps de repos car les derniers mois professionnels et privés ont été pour le moins chargés. Trop. Mon médecin me met en arrêt maladie. L’acceptation ne s’est pas faite sans mal, mais la volonté toujours présente d’en sortir par le haut et de vivre cet arrêt comme une opportunité de grandir m’a guidé depuis le début.
J’ai donc voulu être accompagné de manière qualitative par une psychologue et un coach, et continuer à m’investir dans la formation BAO-Elan Vital et dans la pratique du coaching. En 3 mois, cela aura représenté pas moins de 60h d’implication personnelle liée au coaching, à mon développement personnel et à mon chemin de guérison. C’était choisi, mais c’était surtout intense, car il y avait en permanence des sujets bien réels et souvent ‘chauds’ à aborder, à un rythme soutenu.
Au niveau de l’intensité du vécu et des apprentissages, les 3 premiers mois de 2023 revenaient à être collé au siège de ma navette spatiale en ayant délibérément enclenché la vitesse lumière.
Fin mars, je reprenais le travail à temps partiel. Alors que la formation BAO-Elan Vital se dirigeait vers son terme, j’ai eu le besoin de décélérer. Le besoin aussi d’accepter que changer prend du temps, de reconnaître qu’un magnifique travail s’est opéré à bien des égards depuis le début de la formation, que j’en ai été transformé, qu’il est loin d’être fini, mais qu’il est suffisamment abouti pour poser les prochains jalons et ‘oser me lancer’.
Oser imaginer autre chose qu’uniquement la voie professionnelle suivie jusqu’ici. Voie sur laquelle j’avais orienté ma carrière pour vivre des expériences qui m’attiraient et me construisaient, mais où, même si je suis souvent sorti positivement du cadre, je suis toujours resté dans la même ‘boîte’.
Suite à ma certification en mai, j’ai décidé de me lancer officiellement en juin à titre individuel comme coach, formateur et orateur – ce qu’en réalité je suis déjà depuis des années –, et donc de tracer ma propre voie professionnelle, en parallèle à l’existante. Le trajet BAO-Elan Vital m’aura permis d’ancrer ma légitimité intérieure. Ce qui était le point essentiel pour passer à la suite. Et à ce titre, c’est donc un vrai saut dans l’hyperespace de ma vie que je suis en train d’expérimenter.
« La force t’appelle, laisse-la t’envahir », conclut la bande annonce de l’épisode VII de la saga Star Wars, ‘Le Réveil de la Force’. Celle du coaching a pris le temps de grandir en moi. A présent, je souhaite lui donner toute sa place et la partager comme professionnel avec des coaché.e.s.
S’il vous semble que ce partage et cette aventure font sens, merci d’en parler autour de vous.
Je suis disponible comme coach ou pour toute collaboration professionnelle au 0486 82 42 48, sur benoit_dumont@proximus.be ou sur Facebook/LinkedIn.
Pour le coaching, rencontrons-nous à mon cabinet d’Ottignies-Louvain-La-Neuve, ou dans une formule ‘au bar’ ou ‘en promenade’ sur Bruxelles ou ailleurs. Au plaisir !
Benoît Dumont