Dans les stages de coaching nature et d’approches énergétiques comme la cérémonie de marche sur le feu, les bains de glace, et dans les trajets de coaching proposés par notre institut, j’invite dès lors les participant·e·s à traverser certaines « épreuves » calquées sur les rituels « guerriers » des peuples racines, des rituels libératoires pour les urbains que nous sommes devenus.

Inspirons! – Sagesses ancestrales et initiations au service du coaching regénératif

Nous retrouvons des instincts occultés lors de notre processus de domestication pour répondre aux exigences de notre culture axée sur le travail.
Nous nous reconnectons alors à des forces « sauvages » en nous dont nous ignorions l’existence même.
Les femmes lâchent leur rôle de princesse ou de « Belle en danger », redécouvrent leur force physique et la puissance de leur voix, et les hommes se rendent compte qu’ils peuvent demander et lâcher prise sachant qu’ils seront soutenus.

C’est lors de ces expériences personnelles diverses de ré-intégration à effet régénératif que j’ai vraiment compris l’importance de « faire entrer dans l’expérience », d’incorporer plutôt que d’en parler. Ce qui s’appelle
l’embodiment. Intégrer le corporel et rétablir la connexion au corps sont devenus incontournables en ces temps où la tête prend littéralement le dessus au détriment de tout ce qui vient en dessous.
C’est d’ailleurs une caractéristique du burn out ; la tête est déconnectée du corps. Notre mental, notre Ego, est générateur de toutes les croyances et filtres pour éviter de se sentir rejeté, abandonné, humilié, trahi, traité injustement.

Face à cette psychorigidité, le corps n’a d’autre issue que de s’effondrer pour que la personne cède et lâche prise. Le système épuisé, fragmenté, déboussolé, dissocié et déconnecté commencera alors un processus plus ou moins long de régénération et de transformation.
La pleine présence ou être le témoin bienveillant d’un processus de re-connexion à soi, aux autres, au monde, de re-naissance à soi est pour moi l’essence du métier de coach.
Heureusement, nous n’avons pas besoin d’aller dans des situations « chocs » nécessitant haches, couteaux, plantes hallucinogènes ou dropping dans la jungle pour consciemment retrouver et réintégrer les fragments de nous que nous avons « perdus » en chemin. Il est possible de progresser dans la sérénité et la douceur. Nous vivons déjà assez de moments stressants au quotidien. Notre système nerveux est déjà surchargé.
La respiration consciente connectée, notamment, peut avoir les mêmes effets.

L’appartenance à un groupe bienveillant et sécurisant composé de personnes qui connaissent les mécanismes humains, qui ont intégré la notion que tout ce qui est personnel est en fait universel et qui cultivent
consciemment leur intelligence émotionnelle pour être vraiment présents à l’autre : tout cela est déjà salvateur en soi.
Nous vivons une époque formidable où de plus en plus d’êtres humains se rendent compte que nous faisons partie intégrante du cercle de la Vie et que tout est relié. Que nous sommes tous interdépendants sur
cette planète.
Les groupes hétérogènes et intergénérationnels qui suivent les trajets chez BAO Elan Vital me donnent l’espoir que de plus en plus de personnes se mettent en marche pour accompagner la transition de l’Ère de l’Ego à l’Ère de l’Eco. Le #metoo passe au #wetogether de l’entraide, la co-création et la solidarité.
Et cela peut se faire dans la Joie.

Ces moments passés ensemble dans une communauté de personnes prêtes à remettre en question leur fonctionnement, à permettre aux blessures de se cicatriser d’une belle manière et à investir en soi, à retrouver leur centre, sont régénératifs tant pour les élèves que pour les mentors.
Quand quelqu’un se sent bien, le bien-être collectif est impacté.

Le trajet d’une dizaine de jours d’apprentissage de l’approche  « coaching » que des inconnu·e·s traversent ensemble est salvateur. Ce trajet constitue une sorte de rite initiatique personnel, de travail qui relie, qui répare et fait grandir. Ceci sous la guidance d’une équipe variée de mentors-coachs et d’assistants qui les encadrent. Mais c’est surtout l’énergie du groupe qui facilite et accélère les passages individuels plutôt que les outils de coaching en tant que tels.
Chaque groupe de participant·e·s fait donc une sorte de pèlerinage, un bout de voyage de révélation à soi et de développement personnel.
Chaque groupe hétérogène et diversifié, à l’instar d’une petite tribu, forme un beau cercle multicolore, une roue vivante et mouvante où chacun·e incarne un rayon avec sa couleur spécifique, ses qualités, ses pièges, ses allergies et ses défis. Le groupe même a aussi sa couleur dominante, l’âme du groupe, un « thème de groupe » spécifique qui nécessite une attention particulière.

De la guérison. Tantôt c’est le thème de l’estime de soi, tantôt la difficulté à ressentir ses émotions et à gérer celles des autres, tantôt c’est le syndrome de l’imposteur, la peur de la réussite ou l’épuisement à force de vouloir bien faire en tout.
Ce cercle régénérera d’autres cercles et s’étendra dans la famille, la ville, le monde.
De module en module, l’individu impactera le collectif et vice versa, et participera ainsi à la co-création de l’avenir des générations suivantes.

Même si l’impact se veut collectif, il est important que chaque individu se penche sur ce qui est dans sa propre zone de responsabilité et d’influence dans ce travail sur soi. Là où le travail peut se faire, c’est dans notre interprétation personnelle de l’histoire qui est advenue et des personnages qui ont eu un rôle important.
En coaching, nous explorons surtout des outils de « dépouillement personnel » : nous développons (enlevons l’enveloppe pour révéler les croyances anciennes) pour revoir le film noir et blanc du passé.

Notre biographie, notre histoire vraie, le vrai film de notre vie est en production continue. Et cela peut nous donner de l’espoir.
Il n’est pas possible de changer ce qui nous est arrivé, cela est dans notre zone hors contrôle, mais, dans le présent, nous pouvons choisir de raconter le passé de manière régénérative, comme s’il était au service d’un futur prometteur pour le plus grand nombre.

Daniëlle De Wilde – Mentor Coach – BAO Elan Vital

Comme le disait Joan Didion dans « On keeping a notebook » : « I have already lost touch with a couple of people I used to be. » J’ai déjà coupé le contact avec quelques personnes que j’étais.

Une réécriture complète des scénarios obsolètes s’impose parfois.
Dans cette invitation au voyage de révision de scénario, nous passons plusieurs étapes initiatiques tout en couleur : c’est un voyage arc-enciel imprévisible, comme celui, improbable et épique, du petit colibri qui survole les mers pour aller d’un pays à un autre.

Trajet Voyager à l’institut BAO-Elan Vital / Le coaching symbolique et énergétique : un voyage intérieur

www.bao-elanvital.be